J’aime les militaires !

Du 20 janvier 2007 au 13 mai 2007

Vous voulez absolument savoir comment le général Boum Boum portait le ceinturon et comment le lieutenant Mirliflore frisait sa moustache, ou encore comment le sergent Jolicoeur cirait ses godillots, l’exposition « J’aime les militaires ! » est faite pour vous !

Vous adorez la musique militaire et pleurez en entendant le son de la trompette et du tambour, placée sous le patronage musical d’Offenbach et de sa « Grande duchesse de Gerolstein », l’exposition « J’aime les militaires ! » est faite pour vous !

Vous savez tout du talpack et du colback, de la sabretache et de la chabraque, rien ne vous échappe des insignes et des ceinturons, vous aviez des soldats de plomb quand vous étiez petit [e], le Musée de l’Armée est votre musée préféré, l’exposition « J’aime les militaires » est faite pour vous !

Vous, c’est le pioupiou ou le tourlourou qui vous chavirent l’âme, le légionnaire qui sent le sable chaud, le mousquetaire au couvent et le hussard à cadenette, le poilu à bandes molletières ou le marin et son pompon, bref vous êtes sentimental [e], l’exposition « J’aime les Militaires ! » est faite pour vous !

Vous êtes une bête de mode, vous savez tout des collections des grands couturiers, vous portez l’épaulette et les brandebourgs dans la semaine et la veste de tissu de camouflage ou le pantalon de treillis pendant le week-end, la besace et la musette en toute occasion, l’exposition « J’aime les militaires ! » est faite pour vous !

Vous adorez l’opéra, pleurez à Carmen, mais préférez Don José et la garde montante, vous idolâtrez le théâtre et frémissez devant l’uniforme blanc de l’Aiglon, vous ne dédaignez pas la danse et son Bal de cadets ou sa Halte de cavalerie, l’exposition « J’aime les militaires ! » est faite pour vous !

Enfin, vous êtes anti militariste, mais vous vous reconnaissez malgré tout dans un des cas ci-dessus,
alors…

Le parti scénographique de l’exposition

S’interroger sur la place du militaire dans le répertoire scénique, c’est également poser la question du rapport à l’Histoire qu’entretiennent ces créations ou les mises en scène qui les renouvellent et les réactualisent. La chronique des arts du spectacle ne s’écrit pas seulement par des œuvres, elle s’incarne également dans des lieux, dans des théâtres où se sont déroulés des moments clefs de cette histoire artistique, voire de l’Histoire majuscule.
Chacune des vitrines de l’exposition est dédiée à un théâtre ayant marqué une étape de l’histoire scénique : On évoque ainsi le Châtelet à l’époque des grands « drames militaires » pour l’accueil desquels il fut construit, l’Odéon, lieu de création des Paravents de Jean Genet et quartier général de la contestation de l’autorité en 1968, l’Opéra-Comique et Carmen
Sont ainsi présentés : une centaine de costumes, des maquettes, accessoires illustrant des métiers liés à la fabrication des costumes militaires, des affiches, photos, sculptures…